Bonjour, Babakar et merci de poser cette importante question. Avec tout ce que l’on entend aujourd’hui, votre hésitation est bien légitime.
Selon les critères de la
Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) on peut parler de dérive sectaire lorsqu’il y a une mise en état de sujétion de la personne. C’est-à-dire une emprise manifeste qui se caractérise notamment (entre autres choses) par la rupture des liens familiaux, une déstabilisation mentale, des contraintes diverses et la disparition du patrimoine.
Quel rapport avec l’A.R.C. ? Aucun. De plus, cette méthode ne constitue pas une auto-thérapie exclusive mais est à comprendre comme étant parallèle au traitement médical qui reste bien entendu prioritaire.
C’est pourquoi l’expression "dans le collimateur" que vous employez dans votre question semble bien correspondre à la réalité en ce sens que les enquêteurs de la Miviludes (dont nous ne doutons pas de la bonne foi par ailleurs) ont peut-être examiné la technique et les formations d’un peu trop loin, à la jumelle pourrait-on dire, sans avoir pu approfondir leurs recherches.
En tout état de cause, cher Babakar, vous pouvez faire votre démarche vous-même. Contactez des thérapeutes et des clients de la méthode et faites-vous votre propre opinion. Ou bien puisque vous manifestez de l'intérêt pour les cours, faites un séminaire, vous pourrez ainsi juger du sens et de la qualité de la formation et vous pourrez donc constater ce qu’il en est de l’intérieur.
Pour ma part, après onze ans de pratique, je n’ai encore pas vu le côté sectaire de la chose. Peut-être cela m’a-t-il échappé ? Mais non, tout bien réfléchi, je ne crois pas.
Meilleures salutations, Babakar.
Amicalement.
Daniel Grimardias.